La dictature militaire au Brésil a duré de 1964 à 1985 et a été marquée par une série de régimes autoritaires qui ont exercé un contrôle strict sur le pouvoir politique, limitant les libertés civiles et réprimant toute forme de dissidence.
Le coup d'État militaire a eu lieu le 31 mars 1964, lorsque l'armée brésilienne, soutenue par des secteurs conservateurs de la société, a renversé le président démocratiquement élu João Goulart. Les militaires ont justifié leur action en affirmant qu'ils voulaient préserver l'ordre et la stabilité dans le pays, accusant le gouvernement de Goulart de favoriser des politiques socialistes et communistes.
Après le coup d'État, un régime répressif a été instauré, dirigé par une junte militaire composée de plusieurs généraux. Les droits civils et politiques ont été supprimés, la censure des médias a été imposée et les opposants politiques ont été persécutés. La torture et les exécutions étaient monnaie courante, avec de nombreux cas de disparitions forcées.
La dictature militaire au Brésil a été connue pour sa politique économique néolibérale, qui a favorisé la privatisation des entreprises publiques et encouragé l'investissement étranger. Cette politique a conduit à une augmentation des inégalités sociales et à une concentration de richesse entre les mains d'une petite élite.
La répression politique a commencé à s'intensifier dans les années 1970, alors que les mouvements étudiants, les syndicats et les groupes de gauche étaient de plus en plus actifs. Les opposants politiques étaient souvent arrêtés, torturés et emprisonnés. Des milliers de personnes ont été victimes de cette répression, qui a atteint son apogée au début des années 1970.
La transition vers la démocratie a commencé dans les années 1980, sous la pression de la société civile et de l'opinion publique. Des manifestations massives ont eu lieu dans tout le pays, réclamant le retour des élections et la fin de la dictature. Finalement, en 1985, le dernier général au pouvoir a remis le pouvoir à un président civil, marquant la fin officielle de la dictature militaire au Brésil.
La dictature militaire a laissé un héritage profond dans la société brésilienne. Les violations des droits de l'homme n'ont été officiellement reconnues qu'à partir des années 2000, avec la création de commissions de vérité. Cependant, les conséquences sociales, politiques et économiques de cette période restent encore présentes dans le pays aujourd'hui.
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